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Byzance apres byzance de Iorga

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Submitted by alex on

L’héritage et la perception de Byzance dans l’ensemble de l’Europe du Sud-Est aux époques moderne et contemporaine ont rarement été saisis comme sujet d’étude à part entière.
L’historiographie, il est vrai, a été durablement marquée par la célèbre Byzance après Byzance de l’historien roumain Nicolas Iorga (1932). Pour ce dernier, Byzance – « non pas seulement les dehors, mais aussi l’essence » –, s’incarna dans les princes roumains issus de l’aristocratie de l’ancien Empire jusqu’au début du XIXe siècle. C’est alors que « l’immuable pérennité byzantine », bouleversée par l’irruption des thèses des Lumières dans les Balkans, chavira face aux nationalismes. La guerre d’indépendance grecque, commencée en 1821 et appuyée par les philhellènes d’Occident, aurait mis un terme à cette Byzance qui avait su survivre sans État « quatre siècles après avoir vécu mille ans ».

BYZANCE APRES BYZANCE écrit par IORGA NICOLAE

Les liens sont sous format PDF

PRÉFACE

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/i…

Chapitre premier: LES EXILÉS

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Deuxième chapitre: LA PLUS GRANDE CONSTANTINOPLE. - LES RALLIÉS. PERMANENCE DES FORMES BYZANTINES

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Troisième chapitre: LES AUTONOMIES LOCALES

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Quatrième chapitre: LE PATRIARCHE ET SON CLERGÉ

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Cinquième chapitre: LES ARCHONTES

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Sixième chapitre: L'IMPERIALISME BYZANTIN PAR LES PRINCES ROUMAINS

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Septième chapitre: LE PATRONAGE PAR LES PRINCES ROUMAINS DE L'ÉGLISE BYZANTINE ET DE LA CIVILISATION

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Huitième chapitre: LA RENAISSANCE PAR L'ÉCOLE

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Neuvième chapitre: LE PHANAR

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Dixième chapitre: LA FIN DE BYZANCE

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Venant du site de l universite de Bucarest

http://www.unibuc.ro/CLASSICA/byzance/c…

Nicolae Iorga est un historien reconnu meme si il y a des penombres durant sa carriere politique

http://www.geocities.com/serban_marin/r…

Lien concernant Nicolae Iorga

http://www.geocities.com/serban_marin/z…

Deux oeuvre de Nicolae Iorga ou on peut trouver sa biographie

Histoire des relations entre la France et les Roumains

Nicolae Iorga 1918

http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_…

Histoire des Roumains et de leur civilisation

http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_…

Mon prologue vient du Colloque international, École française d’Athènes qui a eu lieu le 22-24 septembre 2008

http://calenda.revues.org/nouvelle9200…

La Roumanie fut le berceau de Byzance apres sa chute de 1453

Le peuple roumain et grec furent durant l epoque de l empire ottoman etroitement lie comme a l epoque de l empire romain et Byzantin

Nos amities ancestralles sont intemporelle car elles sont lies a nos libertes reciproque

Une speciales pour tous nos amis roumains

Ta leme

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Ionescu

Bonsoir!
Alex, ce voit que tu aimes la Roumanie.Dans tes sujets que tu nous les dédies,tu mets toute ton âme.Merci!!

[b]Nicolae Ioraga[/b],à part un grand historien et d'autres rôles importants qu'il a eu,il fût un grand Roumain.C'est grâce à des compatriotes de son calibre,que nous avons pu résister à tous ces peuples qui désiraient nous envahir .D 'un coté les Hostro-Hongrois,d'un autre les slaves(principalement les Russes),les Ottomans..Ils voulaient tous nos terres et nos richesses.Mais ils ont eu l'accueil bien mérité de Michel Le Brave, Étienne le grand etc etc et de Dracula .(:P) Mais rien ne nous à pas converti,ni nous à fait perdre notre langue latine et notre identité.
Tu as raison,la Grèce a été et restera un vrai pays ami .Et vive nos amitiés éternelles !!! Aujourd'hui, heureusement la Roumanie a fait la paix avec tous ses voisins et anciens ennemies.Et je me réjouis que nous puissions vivre tous ensembles.

A bientôt!

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mar 06/01/2009 - 23:22 Permalien
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Lambrinou-(mod…

Cher Iorga Nikolae,

j'ai effectué un excellent travail sur cette question aidée par un site greco-roumain sur l'origine gréco-roumano-byzantine du nm Lambrino(s) que j'ai l'honneur de porter (étant née en Grèce et descendant de la famille Lambrinos branche de la famille Rangabis (Rangabé en roumain) d'empereurs déchus de Constantinople) qui s'étant détachée de la souche installée en Roumanie retourna en Grèce assez tôt via l'Italie pour des études initialement et qui s'installa finalement sur l'île de Zante alors sous la domination vénitienne mais grecque quant aux origines des habitants les us et les mœurs et l'âme.
Merci de nous rappeler cet aspect de notre histoire (êtes-vous peut-être aussi un peu d'origine grecque-byzantine ou vous vous y intéressez uniquement par intérêt historique?) j'ai effectué également un autre travail intéressant quant à l'évolution de la langue grecque comme preuve irréfutable du maintien de nos origines: je me permets de l'y ajouter:

SEULS LES GRECS MODERNES DESCENDENT DES GRECS ANCIENS

Une étude comparative du grec ancien et du grec moderne prouve que le grec moderne (langue parlée couramment à ce jour uniquement en territoire grec délimité par les frontières connues de la Grèce, pays de l'Union Européenne, exception faite d' un seul dialecte d'origine grecque encore parlé au sud de la Sicile, ancienne colonie de la Grèce antique.) C'est ce que de la régularité des lois de l'évolution phonétique d'une langue à l'autre montre.

Jusqu'à présent nombreux sont les grammairiens et linguistes qui proposèrent les théories les plus variées quant à la prononciation exacte du grec ancien -depuis les adeptes occidentaux de l'accent erasmien comme seul possible pratique du grec ancien jusqu'aux adeptes de l'identité entre accent et prononciation du grec ancien au fil des siècles et ceux du grec moderne tel qu'il est actuellement pratiqué dans sa forme normalisée d'Athènes et de la région d'Attique. Or, comme le grammairien Jean-Victor VERNHES le fait remarquer:

"Faute de modèle sonore à imiter, il nous serait bien difficile de réaliser vocalement la physionomie phonétique de la langue grecque au Ve-IVe siècles av. J.-C. C'est pourquoi, dans la pratique, on ne cherche pas à reproduire ce qui est trop étranger à nos habitudes phoniques"

Aujourd'hui, quelques découvertes toutes récentes dévoilent une partie de la vérité: oui, le grec moderne est une langue naturelle se situant très exactement et selon des règles identifiables avec exactitude dans la continuité du grec ancien ce qui prouve que seuls les sujets qui le parlent en tant que leur langue maternelle peuvent prétendre être les descendants directs des grecs anciens(ce qui en soi n'est plus à prouver). Nous allons en exposer quelques unes:

la connaissance préalable de quelques lois régissant l'accent du mot grec en grec ancien s'avère nécessaire: l'accent en grec ancien (et moderne) est musical, autrement dit il est régi par des temps musicaux: le grec ancien connaît deux types de voyelles: les voyelles brèves qui comptent pour un temps musical et qui sont le ε et ο et les voyelles longues qui sont le η et le ω et qui comptent pour deux temps musicaux . Les autres voyelles du nombre de trois α,ι et υ peuvent être soit longues soit brèves, donc elles peuvent compter soit pour deux temps musicaux soit pour un temps musical. Enfin, les diphtongues* ευ, αυ, ηυ, ει, αι, οι et la voyelle ou-sauf dans un seul cas que nous exposerons-, sont toujours longues. Seule exception : les diphtonguesαι, οι qui en finale ABSOLUE se comportent le plus souvent comme des brèves (sauf si elles sont suivies en fin de mot par une autre lettre, voyelle ou consonne, par exemple par la consonne s)
* Une diphtongue est un groupe de deux voyelles qui ont fini, après une longue évolution phonétique, par être prononcées d'une seule émission de voix.

Il y a également une autre loi dont la connaissance est nécessaire: la Loi de limitation de l'accent à trois temps: il s'agit de la loi qui régit l'accentuation, la musicalité et l'évolution de la langue grecque. Car seules les voyelles accentuées se conservent plus ou moins telles quelles au fils des siècles. les autres ont tendances à changer de timbre en devenant moins sonores (plus fermées dans la prononciation) ou à disparaître selon le cas.
L'auteur Jean-Victor Vernhes écrit donc dans son "Initiation au grec ancien" ce qui suit:

"Règle I. l'accent aigu peut se rencontrer sur les trois dernières syllabes des mots, le circonflexe sur les deux dernières syllabes seulement."

Et ensuite

"Règle III. Les voyelles longues et les diphtongues peuvent recevoir :

-soit l'accent aigu (possible sur les trois dernières syllabes du mot en vertu de la règle I): la voix se fait alors plus haute sur la fin seulement de cette voyelle longue ou de cette diphtongue. C'est l'intonation montante:

ἐ-λεύ-θε-ρος σε-λή-νη κε-φα-λή

- soit l'accent circonflexe (possible sur les deux dernières syllabes du mot en vertu de la règle I): la voix s'élève alors sur le début de cette voyelle longue ou de cette diphtongue, puis redescend. C'est l'intonation descendante:

δη-λοῦ-μεν δη-λῶ

Selon les plus nombreux grammairiens et linguistes une évolution phonétique a modifié la prononciation du grec ancien vers sa forme la plus proche du grec byzantin dont la tradition orale
fut conservée très exactement par le corps le plus conservateur qui respecte la conservation de toutes les traditions, l'église orthodoxe grecque te le Patriarcat de Constantinople qui conserva la langue byzantine (grec "moyenageux") achevée jusqu'à la fin du II siècle -début Ier siècle av. J.-C. autrement dit le commencement de la tradition orale chrétienne grecque orthodoxe puisque les premiers textes sacrés chrétiens firent rédigés en grec moyen (byzantin). Nous connaissons donc très exactement la véritable forme phonétique du grec parlé vers le 1er siècle av. J.-C. Car le grec parlé n'a pas pu être sensiblement modifié en l'espace d'un, deux, voire trois siècles.

Or, justement, cette évolution phonétique connue, intermédiaire entre le grec ancien et le grec ancien connue car conservée dans la tradition ecclésiastique grecque qui utilise toujours les mêmes textes et la même langue depuis tous ces siècles et qui est encore telle quelle bien comprises par un large public grec pas nécessairement très instruit, peut instruire un sujet qui connaît bien cette culture et langue parlée en Grèce moderne quand aux possibles lois ayant régi les transformations phonétiques du grec depuis le Ve-IVe siècle.
Le problème n'en reste un que pour les sujets non hellénophones (du grec moderne) et n'ayant pas reçu de surcroît cette culture ecclésiastique de vive voix et en milieu grec hellénophone. Or, c'est le cas concernant la plupart des grammairiens occidentaux et ce n'est que très récemment qu'ils commencent seulement à se douter de la possibilité d'une continuité entre le grec ancien et le grec moderne (tout simplement car tout bons hellénistes soient-ils ils restent parfaitement incapables de comprendre le grec moderne; il leur faut des cours supplémentaires de grec moderne qu'ils prennent volontiers parfois).
Ayant reçu cette culture je peux affirmer très positivement "Je suis grecque"et d'autre part, avec mes plus grands respects envers le très bon grammairien formuler la pensée que je trouve ses affirmations quant aux règles régissant la musicalité du grec ancien ou moderne assez fantaisistes et ne correspondant à aucune réalité phonétique du grec ni moderne ni ancienne. J'en expliquerai le motif:

Il y a une constante dans l'évolution phonétique de tous les mots du grec ancien qui comportent ou qui ont comporté la graphie des diphtongues ευ, αυ, ηυ. C'est qu'en grec byzantin en premier, ensuite en grec moderne, le υ n'est plus une voyelle mais une consonne, soit la consonne labiale sonore β [v,w] soit la consonne labiale sourde aspirée φ[F,f] selon que cet élément est suivi dans le premier cas d'une consonne sonore ou d'une voyelle soit dans le second cas d'une consonne sourde.
ce qui signifie

a) que l'élément υ des diphtongues ευ, αυ, ηυ n'a jamais reçu l'accent en grec ancien car dans ce cas il aurait été une voyelle accentuée, le serait resté et aurait conservé plus ou moins son timbre (seules les voyelles peuvent recevoir l'accent en grec et si accentuées elles conservent assez bien leur timbre comme dans en français)) . par conséquent, seule la voyelle qui précède cet élément dans lesdites diphtongues a pu recevoir l'accent d'autant plus qu'elle a toujours très bien conservé son timbre propre.

b) En vertu de la loi de limitation de l'accentuation à trois temps et compte tenue de notre conclusion logique découlant des dites observations de l'évolution phonétique du grec, l'élément
υ n'a jamais pu être prononcé comme une voyelle du moins, pas comme une voyelle à part entière. Car dans le cas contraire l'accent du mot ἐ-λεύ-θε-ρος ne tomberait pas sur le troisième temps avant la fin du mot mais sur le quatrième, ce qui est impossible en grec ancien comme en grec moderne. Il a pu donc être dès le commencement, autrement dit dès le Ve siècle avant J.-C. soit une semi-voyelle [w, F] soit une consonne [v] ou [f]. Nous proposons la première solution, car dans d'autres mot ce vocable a fonctionné comme seul élément sonore entre consonnes.

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jeu 29/09/2011 - 15:18 Permalien