Bravo la Grece "qui ouvre sa geule"

je reconnais n'être pas au courant des raisons (obscures ou généreuses ?) qui poussent la grèce à prendre position fermement dans le conflit palestinien; cependant on peut être attéré ici par l'argument d'anti-américanisme très dans l'air du temps et brandi comme argument suprème ! excusez-moi, ce n'est pas très constructif comme critique, mais je pense qu'à hurler avec les loups, on en est pas pour autant plus important et intelligent

Voilà mon avis, qui vaut ce qu'il vaut.

La Grèce est un pas dont les gouvernements successifs ont u nassez grand défaut : leur politique est soit trop épidermique (type Andréas Papandreou), soit basée sur les intérêts étrangers (cas de la Grèce pro-américaine des colonels), soit trop peu inspirée et voulant faire de la Grèce une copie conforme des autres pays européens y compris sur le plan social et culturel (cas, à mon avis, de la Grèce de M. SIMITIS).

Je pense que le spolitiques grecs devraient se rappeler que seul compte l'intérêt de la nation qu'ils représentent.

Est-il dans l'intérêt de la Grèce de se mettre à dos Israel? Non. Les Grecs auraient mieux fait de s'allier avec avant que la Turquie ne le fasse, ça leur aurait évité, à mon avis, bien des soucis. (je pense que les rumeurs selon lesquelles le mossad a aidé les Turcs pour la capture d'Ocalan ne paraissent pas stupides au premier abord).

Je pense que pour le coup, c'est un réaction épidermique que les grecs ont cis à vis des Palestiniens.

Ca ne veut pas dire que la Grèce devrait être totalement indifférente. Elle pourrait notamment appeler au respect des lieux saints, ainsi que de la communauté palestinienne orthodoxe grecque; ce serait un bon moyen de se positionner au Proche -Orient.

Mais pas la peine d'être en première ligne pour recevoir tous les coups.

Avez-vous remarqué que la gauche grecque faitplous de bruits pour les Palestiniens que pour les Grecs d'Albanie ou Chypre?

C'est son côté "suiveur" des gauches européennes.

Il serait temps de grandir un peu et de se préoccuper en premier lieu des intérêts nationaux, plutôt que de l'idéologie ou des grands élans du coeur (ça vaut pour le problème palestinien comme pour tant d'autres problèmes y comprs celui de l'immigration).