Au peuple grec
J'éprouve de la peine, où mieux, de la souffrance
En voyant le chaos qui atteint ce pays;
Devant la corruption naît la désespérance
Puisque semble étouffée l'action des Erinnys.
Le peuple a négligé les liens privilégiés
Qu'il avait autrefois à l'égard de ses dieux,
Préférant se livrer avec les poings liés
A adorer l'Argent, ce maître dangereux
Qui a tout corrompu, les esprits et les coeurs,
En faisant miroiter des richesses fictives,
Menant ainsi les foules aux pires des malheurs
Jusqu'à ce qu'elles n'aient plus aucunes alternatives.
Mes racines ont puisé dans le sol de l'Attique
Et je tire ma force au seul nom d'Athéna,
Dernier des survivants de l'époque héroïque
Je crois en ces héros qu'Homère nous conta.
Que les Grecs reviennent aux écrits des Annales
Et sur la prophétie de la race de fer
Pour y puiser la force à briser le scandale,
Enchaînant à jamais les forces de l'Enfer.
Cendrieux, 24 février 2014
http://harrisjack.wix.com/jack-harris--17
Un poème
Merci pour ce poème plein d' entrain composé de cinq quatrains .
L' Argent est bien plus qu' un "maître dangereux" ; c' est le Diable en personne.