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9 avril 1940: les Allemands à Thessalonoki-Salonique.

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Soumis par Thomas Efthymiou le

Le 8 IV 1941, la 2°division blindée allemande perce la jonction des secteurs grecs et yougoslaves et avance vers Thes/niki. L'armée grecque est scindée entre son front victorieux d'Epire face aux Italiens et l'encerclement de la Thrace et de la Macédoine orientale.
Le général Bakopoulos, évacue à l'est de l'Axios ce qu'il peut de l'armée, pour éviter qu'elle soit coupée du reste du pays,et éviter la captivité à ses hommes. Après avoir informé le Haut-Commandement grec, il demande [u]un armistice limité à ses forces et les honneurs de la guerre.[/u] Sa demande croise celle des avant-garde de von List, qui est à 20 km. de Thes/niki, demandant la capitulation sans condition de la ville.
Les forts grecs de Roupel et Paliourioniès, écrasés sous le feu depuis le 6 IV ne se rendent pas. Le général allemand Fayel, va en Bulgarie, où les Allemands ont été reçus et installés depuis le 2 III 41, y rencontre von List, au QG de la XII° armée, et obtient l'accord. Les conditions du général grec sont acceptées: "Cessez-le -feu" en Thrace à 10 h.
A midi Fayel, de retour,rencontre Bakopoulos au consulat allemand à Thes/niki. A 14h. le protocole d'armistice [u]aux conditions grecques [/u]est signé.
A Paliourionès le colonel allemand met ses hommes au garde-à-vous et les fait passer en revue par le commandant grec du fortin qui ne s'est pas rendu.
A Roupel, l'officier allemand claque des talons et félicite le commandant grec, disant:"L'armée allemande est fière et honorée rencontrer de tels adversaires".
La ligne Métaxas est devenue silencieuse.
Les Allemands entrent à Thes/niki. Les spectateurs Bulgares reçoivent -sans avoir tiré un coup de feu- leur récompense: Thrace et Macédoine jusqu'au Strymon.
Le martyr et la destruction complète des Juifs de Thes/niki commence. Thraces et Macédoniens vont souffrir de la lourde férule et de l'exploitation bulgare:langue bulgare obligatoire pour administration, églises et écoles, expropriations, départs forcés.

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