Le sculpteur-carrier Sophronisque et son épouse , sage-femme, ont un fils. Ils l'appelent Socrate...
Il deviendra un adulte laid (dit Xénophon), chauve, au nez épété et ressemblera à un satyre (selon Platon). Il sera caricaturé par Aristophane dans "Les Nuées".
Cet Athénien, simplement vêtu, le plus souvent pieds-nus, épousera Xanthippe, qui lui donnera trois fils.
Il est pour toujours "l'homme du LOGOS", et sa pensée, sa maïeutique accoucheuse d'âme marque à jamais l'histoire de la philosophie.
Il n'a laissé aucun écrit.
Il vivra sa "philosophie" comme soldat robuste et courageux, juge respectant la justice, résistant avoué aux Trente.
Sauf guerres, il n'a jamais quitté Athènes, obéissant jusqu'à la mort à son "daimon" (voix intérieure, logique et morale).
Il est contemporain de Phidias le sculpteur, de l'assassinat de Xerxès, surtout de Périclès "l'Olympien" son ami, d'Hippocrate, d'Euripide, de Zénon d'Elée, de la construction du Parthénon par Callicratès et Ictinos encore en partie debout (et rongé par la pollution), de Sophocle, du temple de Poseidon à Sounion, des frises volées par Elgin et toujours chez le receleur (British museum), des Propylées, de la terrible guerre de 10 a. du Péloponnèse, de la peste d'Athènes qui emporte Périclès et 1/3 de la population, de la construction des temples d'Agrigente et de Ségeste en Sicile, de l'Eréctheion et d'Athéna Niké, de Denys de Syracuse...
Il a bu la cigüe en 339 av. JC.