31 mai 1941 : fin de la bataille de Crète

L'armée allemande, qui a du se dérouter à travers toute la péninsule des Balkans, victorieuse de la Yougoslavie, pour venir au secours des Italiens, défaits et au risque d'être poussés à la mer, n'a plus en face d'elle que les restes des combattants grecs en Crète (environ 28000 soldats, désorganisés et sans armes ou munitions et civils crétois de tous âges- qui le paieront très cher...) et les troupes britanniques (environ 28000h, encadrés et équipés).
Une audacieuse et première opération aèroportée allemande s'est abattue depuis 11 jours sur le nord de la grande île, mettant au sol 3000 parachutistes des troupes d'élite. Les renforts arrivent par air et par mer (environ 20 000h).
Au début l'affaire est incertaine et sanglante.
Des erreurs d'évaluation et de coordination entre les défenseurs permettent aux Allemands de prendre -difficilement- l'avantage. Freyberg, le commandant anglais dès le 26 considère et fait savoir que la Crète est perdue à son tour.
Un rideau de troupes d'arrière-garde, et surtout les Grecs (soldats et civils) protègent Sphakia d'où sont évacués les Alliés, dès le 28, vers l'Egypte.
Les Alliés perdront 1742 fantassins et 2265 marins, avec 3 croiseurs et 6 destroyers.
Les Allemands eurent 4000 tués au combat.
Les victimes grecques n'ont pas été dénombrées de façon attentive et sure. On sait combien la Crète, qui se battit jusqu'à sa libération, subit des représailles très dures.
Paradoxalement, ceette victoire allemande, chèrement acquise fit qu'Hitler n'engagea plus de parachutistes par la suite.