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25 avril 1815 : Gallipoli

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Soumis par Thomas Efthymiou le

W. Churchill inspira l'expédition Alliés pour la maîtrise des Détroits. Elle ferait prendre Cons/nople, (la Turquie favorable à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie devint leur alliée en X 1914), et ferait la jonction, par la mer Noire, avec la Russie, alliée. On espérait non seulement vaincre la Turquie mais aussi l'alliance de la Bulgarie et de la Grèce contre les Empires centraux.
Les positions turques (forts sur les hauteurs commandant la voie maritime) étaient redoutables.
L'aide grecque de Vénizélos (60 000 soldats à terre et la marine, qui avaient fait leurs preuves) était espérée, surtout par les Britanniques. L'absence de succès décisifs en France faisait souhaiter un autre front, au revers de l'ennemi. C'était l'avis de Churchill (plan le 13 I 1915) et de Lloyd George. Le G. Duc Nicolas voulait une diversion au Caucase.
L'idée de Churchill fut acceptée. Augagneur, ministre français de la Marine Augagneur accepta le projet, et proposa une escadre. L'amiral britannique Fisher était réticent. Lord Kitchener, favorable, détacha une division dans ce but, et prévut les Australo-Néo-Zélandais (stationnés en Egypte pour venir en France.)
Les deux attaques anglo-françaises par mer (19-25 II) échouèrent sous l'artillerie de forteresse des forts et par le mauvais temps.
Nouvel échec le 18 III (dépression nerveuse de l'amiral anglais Carden et les mines mouillées aux Détroits).
L'attaque terrestre parut indispensable : 18 000 h. de la Coloniale pour les Français et 75 000 Anzacs non aguerris. Les Turcs amenaient des troupes et Otto Liman von Sanders reçu le commandement. Il disposa 84 000 autour de Gallipoli.
Les Alliés débarquèrent difficilement sur deux plages seulement, dans le désordre et avec de lourdes pertes.
A partir de là, tout ira mal.
Hamilton aura peu de renforts; Les soldats cloués sur les plages serot en permanence sous le feu turc. Mustapha Kémal y révèlera ses qualités au feu, et toujours aux avant-postes. Les renforts turcs afflueront en permanence. Joffre refusera à Sarrail d'attaquer en Asie mineure.
Le 11 X 1915 ordre d'évacuer est intimé à Hamilton qui craint 50% de pertes dans l'affaire. il est rappelé. Le 28 X Monro prend la relève et évacue.
Anzac Cove s'évacue du 10 au 20 I 1916 de 105 000 h. et 300 bouches à feu. Le 9 I 1916, 30 000 h. quittent Hélli.
Le succès allié fut d'évacuer sous les yeux leurrés de 100 000 Turcs.
Il y aura eu : 250 000 pertes turques, 205 000 britanniques et 47 000 françaises.
M. Kémal, victorieux sera fait colonel, y gagnera la gloire et commencera son épopée nationaliste, créatrice de la Turquie actuelle sur les cendres de l'empire ottoman et des "allogènes" "infidèles" qui subiront le génocide armménien, les pressions et les violences des grecs et autres minorités non chrétiennes...
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Thomas Efthymiou

Dans "Edicom" (suisse) :
Commémoration du débarquement des forces alliées à Gallipoli
ANSE D'ANZAC - Des groupes d'Australiens et de Néo-Zélandais ont se sont rassemblés lundi à l'aube sur le site historique de la péninsule de Gallipoli, en Turquie. Ils commémorent le 90e anniversaire de la bataille des Dardanelles, le 25 avril 1915.
Les forces alliées, opposées aux troupes turques ottomanes, qui débarquèrent ce jour-là, étaient constituées principalement d'Australiens et de Néo-Zélandaises.
Selon les autorités turques, quelque 20 000 Australiens et Néo-Zélandais devaient être présents lors d'une cérémonie solennelle, la «cérémonie de l'aube» dans l'anse d'Anzac.
Le prince Charles d'Angleterre, les Premiers ministre d'Australie John Howard et de Nouvelle-Zélande Helen Clark ainsi que leur homologue turc Recep Tayyip Erdogan devaient aussi assister à la «cérémonie de l'aube», comme le font chaque année, le 25 avril, des milliers d'Australiens et de Néo-zélandais.
Quelque 11 000 soldats australiens et néo-zélandais de l'Anzac (Australia and New Zealand Army Corps) ont péri aux côtés de troupes britanniques, françaises et indiennes au cours de la campagne de Gallipoli dans un vain effort pour s'emparer du détroit stratégique des Dardanelles et pouvoir menacer Istanbul, capitale de l'empire ottoman.
Environ 86 000 soldats turcs ont été tués au cours de cette bataille, qui a duré près de huit mois.

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mer 27/04/2005 - 09:41 Permalien