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2 juillet 1881 : Démilitarisation du golfe d'Ambracie (Amvrakikos kolpos-d'Arta)

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Submitted by Th. Efthymiou on

L'Epire possède peu de bons ports. Les seuls points stratégiquement intéressants sont Kerkyra-Corfou, démilitarisée en 1863, qui lui fait face, et le golfe d’Ambracie ( à l'entrée duquel eut lieu la bataille navale d’Actium en - 31, Octave -futur Auguste- infligea une défaite à Marc-Antoine, abandonné par Cléopatre, et fonda Nikopolis, qu'il peupla des habitants d'Amvrakia, colonie corinthienne, devenue Arta).

Le traité de Londres, du 6 VII 1827, (Indépendance de la Grèce), laissait le golfe d'Arta à la Turquie. Une rectification (21 VII 1832), le "partagea" : le sud du littoral du golfe est rendu à la Grèce, sauf le fort de Punta qui doit "rester à la Porte pour compléter la défense de Prevesa et pour mieux garantir la sûreté de son commerce" . La Turquie y garda garnison.

Après la crise balkanique de 1877-1878 la convention de Constantinople (24 V 1881, art.2) rendit Punta à la Grèce, étendant la démilitarisation : "Toutes les fortifications qui commandent l’entrée du golfe d’Arta, tant du côté de Prévéza que de celui de Punta, seront désarmées dans un délai de trois mois à partir de la signature de cette Convention et demeureront désarmées en temps de paix entre les deux Etats. La navigation du golfe d’Arta sera libre".
Cet accord est reproduit dans la convention gréco-turque de Constantinople du 2 VII 1881. La Turquie et la Grèce, qui avaient mouillé des mines devant les ports de Prévéza et d’Arta et à l’entrée du golfe, procédèrent au déminage. Ce statut resta en vigueur jusqu’à la première guerre balkanique, où l'armée grecque libéra l'Epire.

Le traité de Londres (30 VI 1913) "rendit" l’Epire "du Sud" à la Grèce.

L'Epire du Nord ne redevint pas grec ( opposition italienne et austro-hongroise). Le problème n'est toujours pas règlé et l'injustice envers les Epirotes grecs persiste. Comme pour le départ des Const/politains, la dépopulation d'Imvros et de Ténédos, et le nord de Chypre ( sans oublier Lausanne) les politiciens grecs et leurs diplomates sont silencieux et/ou oublieux...

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