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19 février 1807, l'escadre anglaise est repoussée, devant Constantinople (révisé)

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Soumis par Th. Efthymiou le

Napoléon 1er Bonaparte (Ajaccio 15 VIII 1769, né 20a. avant la Révolution française-Longwood, île de Sainte-Hélène 5 V 1821, mort peu après le soulèvement grec) est empereur des Français, à 35a., depuis 1804.
Il tient la Mer Adriatique. Après la Bataille des Trois Empereurs (Napoléon, François II d'Autriche, csar Alexandre 1er), sa victoire du 2 XII 1805, à Austerlitz, l'Autriche lui cède la Vénétie, l'Istrie, la Dalmatie ( paix de Presbourg/Bratislava, 26 XII 1805).
Napoléon envoie comme ambassadeur à Constantinople, Horace Sebastiani. C'est un compatriote (La Porta d'Ampugnano, près de Bastia, Corse 10 XI 1775-Paris 20 VII 1851). Il renonça à l'église et devint un soldat valeureux ( Arcole 15 XI 1796, Marengo 14 VI 1800, blessé à Austerlitz), il seconda avec ses Dragons Bonaparte au coup d'Etat du 18 Brumaire an VIII (9 XI 1799).
Général de division, en mission à Constantinople, en 1802, il se lia au sultan Sélim III Djihândâr. Celui-ci avait déclaré la guerre à la France le 9 IX 1798 lors de l'expédition de Bonaparte en Egypte, et signa la paix en 1802. Ce sultan voulut organiser l'armée ottomane à la française, mais se heurta aux Janissaires. Il affronta le soulèvement serbe, perdit La Mecque et Médine. Il fut renversé par les Janissaires et son cousin Mustafâ IV, puis tué en 1808.
Sébastiani a la tâche, assignée par Napoléon, de faire rompre l'alliance de la Turquie avec l'Angleterre et la Russie. Il réussit. Napoléon voulait une alliance entre la Turquie, la Perse et la France, pour se frayer un chemin aux Indes et se procurer des auxiliaires contre la Russie (lettre au général Gardane).
Sebastiani obtint le renvoi des hospodars Constantin Hypsilantis en Valachie et d'Alexandros Mourouzis en Moldavie, phanariôtes grecs orthodoxes, et donc "alliés naturels" du csar Alexandre 1er.
Selim III s'allia à Napoléon, prit des conseillers militaires français. Le général-ambassadeur Sébastiani veilla avec succès à sa mission: faire fermer les Détroits aux Russes et aux Anglais.
L'escadre anglaise du contre-amiral Duckworth force le passage et mouille aux îles des Princes. Des conflits d'autorité anglais font perdre du temps. La flotte anglaise repartira pour Malte, subissant des dégâts infligés par les artilleurs turcs, formés par les experts militaires français sous l'égide de Sebastiani.
14 a. plus tard, en 1821, commence la guerre de l'Indépendance grecque.
108 a. après cette défaite maritime anglaise, Winston Churchill, Premier Lord de l'Amirauté, aura oublié ou méconnu la mésaventure de Duckworth dns les Détroits. Il voulait ouvrir l'Hélléspont que fermait la Turquie, alliée des Empires centraux et assurer une liaison maritime avec la Russie.
Mustafâ Kémal s'en souviendra, avec la vaillance de ses hommes et l'artillerie bien positionnée et bien utilisée grâce aux experts allemands. Ce sera la lourde et sanglante défaite franco-anglaise de Callipolis -Gelibolu des Dardanelles (18 IV 1915- 20 XII 1915, 9 I 1916).
Cette année commence la "déportation" génocidaire des Arméniens (en "représailles" de la formation d'un corps de volontaires arméniens dans l'armée russe); le général Sarrail débarque à Thessalonique en accord avec Vénizélos, 1er ministre; Lawrence vit son rêve en Arabie.

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