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15 janvier 1950 plébiscite de l'Ethnarchie, à Chypre, pour l'Enôsis.

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Soumis par Th. Efthymiou le

Déjà en décembre 1946, une Représentation chypriote était allée à Londres pour demander l'indépendance.

[b]Sir Andrew Barkworth Wright[/b], gouverneur de Chypre (de 1949 à 1953) a refusé à [b]l'Ethnarque Makarios[/b] un plébiscite sur l'avenir de la grande île. Le chef du cabinet de l'Enarchie était allé en Grèce en 1949, et eut des pourparlers avec le roi Paul I°, et le I° ministre [b]Georges Papandréou[/b].
Makarios et l'Enarchie décident alors de l'organiser. C'était pour l'[b]Enôsis[/b] (union avec la Grèce). Il se déroula le 15 janvier 1950, dans toutes le églises orthodoxes. Les feuilles au nom de l'Enôsis furent signées par 215 108 votants, soit 95,7% des électeurs. Les électeurs étaient Grecs, Turcs, Arméniens, "Latins" (catholiques) et Marônites, l'immense majorité demandait le rattachement à la Grèce (qui sortait à peine de la guerre fratricide, après la guerre et la triple occupation). Le gouverneur [b]Wright[/b] récusa ces résultats (jamais contestés). Plus, il annonça le 22 II 1950 que la question était "réglée"
Dans la conscience des Chypriotes , le rattachement à la Grèce équivalait à une libération, l'île ayant toujours été occupée par des envahisseurs. Peu après, l'évêque de Kyrénia, [b]Kyprianos[/b], se rendit à Athènes pour remettre les pétitions au général [b]Nikolaos Plastiras[/b], le écavalier noir", Premier ministre.
Celui-ci refusa et de recevoir cette délégation et le dépôt des pétitions...
La délégation remit alors ses documents à D.[b] Gontikas.[/b] président de la Chambre des députés.
Peu après, [b]Géôrgios Papandréou [/b](I° min. précédent)expliqua au maires de Lefkôssia, [b]Thémistoklis Dervis[/b], que la Grèce n'aiderait pas: [i]"La Grèce, à présent, peut respirer parce qu'elle a le soutien d'un poumon anglais et d'un poumon britannique et d'un poumon américain. Donc elle ne peut courir le risque de suffoquer pour soutenir Chypre!"[/i]

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ak

Cet instant que décrit Thomas EFTHYMIOU est l'instant le plus crucial des relations hellado-chypriotes : les deux régions les plus densément grecques et les plus homogènes de la nation grecque ( de l'ethnos, du genos, ou de l'ethnie grecque, appelons la comme on le voudra ici il s'agit de tout cela) , l'hellade et chypre, se rencontrent et l'hellade dit à chypre : nous sommes désolés mais il va falloir vous débrouiller tous seuls, on ne peut pas vous aider, vos ennemis les Britanniques sont ceux qui nous nourrissent,

et c'est le début de tous les malentendus,

à partir de cette doute, va commencer le cycle de l'incompréhension, du frère grec de chypre qui regarde son frère grec de grèce avec méfiance, se sent trahi, abandonné

trois coups de grâce : le départ de 11.000 soldats helladiques en 67, retirés de chypre par les colonels; l'aide des chypriotes aux opposants aux colonels (parfaitement justifiée mais...); le renversement du président de chypre par les coonels en 74, qui sert de prétexte à la Turquie pour envahir le nord de Chypre

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mer 18/01/2006 - 00:29 Permalien

Erreur de traduction: la Grèce n'a pas trois poumons! Je devais être fatigué.
Bien sur que l'affaire a été tragique et qu'une fois de plus les "aftocthnès Hellinès" ont laissé tomber leurs frères: "hétérothonii" (comme si les Chypriotes étaient "d'autres Grecs" ...

Je n'ai toujours pas digéré cet enchaînement d'erreurs d'appréciation, d'abandon des siens, de manque d'honneur, d'acceptation contre les siens de l'inacceptable venu d'ailleurs, anglo-américain et turc, vite avalé.
Les Turcs cimentent définitivement le [i]statu quo[/i] tout à leur avantage. Les estivants fortunés allemands et britanniques trouvent normal d'acheter au voleur et de construire hors droit.

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jeu 19/01/2006 - 23:52 Permalien
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ak

oui

aux yeux des anglo américains et de certains autres, la question n'est plus qu'un envahisseur et colonisateur parte, mais que des réfugiés se soumettent, cèdent, acceptent d'abandonner la terre de leurs ancêtres

ce qu'ils jugenet scandaleux, ce n'est pas de fnancer et de construire sur des terres arrachées par la force et par l'épuration ethnique à leurs propriétéires, mais c'est que ces propriétaires refusent de laisser tomber

je suis stupéfait que la Grèce et Chypre ne parviennent pas à expliquer ca

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sam 21/01/2006 - 01:58 Permalien