Depuis 1669, (216a après la conquête de Constantinople), où Morosini ouvrit Chania (La Canée) aux Turcs, après 23a de siège, la Crète fut sous un lourd joug turc et égyptien (nombreux soulèvements, noyés dans le sang, nombreuses islamisations).
Les atrocités, au XIX°, firent intervenir les "Grandes puissances" (Italiens à Chania; Russes à Réthymno; Britanniques à Hiraklio, Français à Lassithi). L'armée turque quitta l'île. En 1898, l'autonomie est reconnue, sous suzeraineté du Sultan. Le prince Geôrges de Grèce, est désigné comme "harmôstis" (Haut-Directeur), censé représenter les Grandes Puissance. Il devient autoritaire. Un avocat, aux vues amples et audacieuses, est remarqué: Eleftérios Vénizélos, brillant enfant du pays.
L'autoritarisme de Geôrges fils de Constantin, irrite les Crétois; en 1905, il démissionne. Alexandros Zaïmis est nommé par le roi Geôrges I° (et non les Grandes Puissances) et lui succède. Lors de son absence à Egine, une assemblée pancrétoise proclame l'indépendance pour l'Enôsis à la Grèce.
En Grèce (frappée par la défaite de 1897) se déroule le conflit avec les Bulgares pour la Macédoine.
L'assemblée crétoise élit Michélidakis pour président. Vénizélos devient ministre des Affaires étrangères et de la Justice.
Cette année là se produit la révolution "Jeunes Turcs" en Macédoine aux cris de "vive la liberté!" en chantant la Marseillaise, le sultan est 'Abdül-Hamîd II; le Congo, "don testamentaire" de Léopold II à la Belgique, devient le Congo belge.
L'Enôsis se fera en 1913...