
Des employés municipaux barrent l'accès à des zones du village d'Oia, sur l'île de Santorin (Grèce), mercredi 5 février 2025. AFP
La protection civile grecque a déclaré l’île touristique en état d’urgence jusqu’au 3 mars pour gérer les conséquences des secousses telluriques des derniers jours. Plus de 11 000 habitants et travailleurs saisonniers l’ont quittée depuis dimanche.
Une nouvelle série de secousses a frappé la célèbre île grecque de Santorin entre mercredi 5 février au soir et jeudi 6 février, dont l’une de magnitude supérieure à 5, s’inscrivant dans une vague sismique inédite qui déconcerte les scientifiques. Par conséquent, l’île touristique a été placée « en état d’urgence », a annoncé la protection civile grecque. Une mesure qui restera en vigueur jusqu’au 3 mars, et permettra de « faire face aux besoins extraordinaires et de gérer les conséquences de l’activité sismique de ces derniers temps », selon la même source.
Sept tremblements de terre successifs d’une magnitude supérieure à 4 ont été enregistrés jeudi entre 2 h 23 GMT et 3 h 36 GMT par l’institut géodynamique d’Athènes, l’autorité de référence en matière d’analyse sismique en Grèce. Cela fait suite à un séisme de magnitude 5,2, le plus fort depuis le week-end, qui a été enregistré mercredi soir.
Plus de 11 000 habitants et travailleurs saisonniers ont quitté l’île depuis dimanche par voie maritime et aérienne, les opérateurs ayant…