Kyriakos Mitsotakis a annoncé ce week-end une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages, laminé par la hausse des prix.
« Notre but est que jusqu'en 2027 la Grèce rattrape le terrain perdu pendant l'époque des mémorandums [plans d'austérité durant la crise financière de 2010 à 2018], et que la prochaine génération puisse vivre mieux que la précédente », a affirmé, samedi 7 septembre, depuis la tribune de la Foire internationale de Thessalonique, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.
Si la Grèce n'est plus dans l'œil du cyclone et si le pays a renoué avec la croissance - 2 % en 2023, un rythme plus élevé que la plupart des autres pays de l'Union européenne -, les ménages grecs peinent toujours à boucler les fins de mois en raison de l'inflation.
Au mois d'août, la hausse des prix enregistrée en Grèce était encore de 3,1 % contre 2,2 %, en moyenne, dans la zone euro, selon Eurostat. Et même si le gouvernement conservateur a déjà augmenté le salaire minimum de 780 euros à 830 euros brut et pris quelques mesures pour lutter contre la hausse des prix de l'énergie, les revenus réels des ménages n'ont pas évolué. Selon les données du ministère du travail grec, 53 % des salariés du privé gagnent toujours moins de 1 000 euros par mois. Selon Eurostat, le revenu…