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Aube dorée : dix ans après le meurtre de Pavlos Fyssas, la menace de l’extrême droite persiste en Grèce

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Une statue à la mémoire de Pavlos Fyssas, assassiné le 18 septembre 2013 par un membre du parti néonazi Aube dorée, au Pirée, en Grèce, le 18 septembre 2022.
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Une statue à la mémoire de Pavlos Fyssas, assassiné le 18 septembre 2013 par un membre du parti néonazi Aube dorée, au Pirée, en Grèce, le 18 septembre 2022. Photo NIKOLAS KOKOVLIS/NurPhoto/AFP

Dix ans jour pour jour. Le 18 septembre 2013, le rappeur antifasciste Pavlos Fyssas était poignardé à mort par un membre du parti néonazi Aube dorée.

Le meurtre du Grec de 34 ans a provoqué une onde de choc dans le pays et révélé à la société la nature de la formation d'extrême droite entrée au Parlement en 2012, sur fond de crise économique et politique.

"Le meurtre de Pavlos a été à l'origine du dépôt d'un dossier qui a conduit à qualifier Aube dorée en 'organisation criminelle'. Car, si Giorgos Roupakias est l'auteur du meurtre, c'est un total de 69 députés, dirigeants et membres d'Aube dorée qui ont été cités à comparaître comme accusés", rappelle l'hebdomadaire politique To Pontiki.

Un événement "indélébile dans la mémoire collective"

Au terme d'un procès historique commencé en 2015, son fondateur, Nikos...

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