Barbelés, scanners à rayons X et portes magnétiques: sur l'île grecque de Samos, le nouveau camp «fermé» pour migrants, premier d'une «nouvelle génération» inauguré samedi, ressemble à première vue à une prison isolée à un quart d'heure de route de la principale ville.
Sur un terrain de plus de 12 000 m2 bordé d'une double ligne de fils barbelés, plus de 300 demandeurs d'asile y seront transférés à partir de lundi du bidonville de Vathy, où ils s'entassaient jusqu'ici aux portes de la ville, qui sera démantelé et décontaminé.
Vue partielle aérienne.
«De Samos, nous envoyons un message à toutes les îles: les images [des camps insalubres] de Moria [à Lesbos] ou de Vathy appartiennent désormais au passé», a déclaré le ministre grec des Migrations, Notis Mitarachi, samedi lors de la cérémonie d'inauguration du camp encore vide.
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Divisé en «quartiers»
Répartis en plusieurs «quartiers», les demandeurs d'asile auront accès à des zones de restauration, de sport, de jeux, mais aussi des cuisines partagées. Les...