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L'acropole de la «Petite Alexandrie» chypriote au cœur d'une enquête archéologique franco-polonaise

Published in Le Figaro on
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Vue zénithale des vestiges du temple hellénistique situé au sommet de la colline de Fabrika, à Nea Paphos (Chypre). Ce cliché de 2018 laissait déjà apparaître, en bas à gauche, le secteur du possible stibadium mis au jour cet été. Mission archéologique française à Paphos/C. Papadopoulos

L'énigme a pris la forme d'austères vestiges calcaires effondrés au sommet d'une colline ingrate. Entre l'azur parfait de la Méditerranée et les monts du Troodos, la cime rocheuse de Fabrika qui surplombait autrefois l'antique cité balnéaire de Nea Paphos, à la pointe occidentale de Chypre, abrite les vestiges d'un sanctuaire antique. Le complexe intrigue les archéologues. Était-il consacré à Aphrodite ? La déesse de la Beauté et de l'Amour était au centre de la vie cultuelle de Paphos, qui abritait l'un des sanctuaires les importants à lui être consacrés dans le monde grec. Située 15 kilomètres plus au sud, Nea Paphos est bien différente de cette Paphos ancienne aux racines pré-phéniciennes.

Fondée à la fin du IVe siècle avant notre ère, la nouvelle ville, surnommé la «petite Alexandrie» par les chercheurs, était une cité portuaire de premier ordre dans le bassin Levantin. Aujourd'hui inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, elle conserve plusieurs hectares de vestiges admirables, dont de somptueuses villas à mosaïques. Mais à la périphérie Nord-Est de cette cité, la colline, elle, garde encore ses mystères.

«Il y a toujours un débat pour savoir...

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