Proche du dictateur Geórgios Papadopoulos, Nikos Michaloliakos comparaît mercredi au procès d'Aube dorée, parti qu'il a créé et dont il n'a jamais lâché les rênes.
Pavlos Fyssas, rappeur issu de la classe ouvrière, poignardé dans la banlieue sud-ouest d'Athènes ; Shahzat Lukman, migrant pakistanais attaqué à l'arme blanche alors qu'il se rendait à bicyclette au travail ; Abuszid Embarak, migrant égyptien, pêcheur de son état, brutalement attaqué, sauvé in extremis par les médecins ; et une douzaine d'autres «anti-grecs» victimes du néonazisme: autant de drames qui ont conduit 69 membres ou ex-membres de l'Aube dorée en justice. Un procès qui dure depuis quatre ans. Quatre ans de témoignages, d'enregistrements audiovisuels, des centaines de pages de transcriptions, et un flot continu de débats. Ce procès qui a mobilisé 350 témoins et une centaine d'avocats touche à sa fin avec la comparution mercredi du fondateur et dirigeant du parti, Nikos Michaloliakos.
Proche du dictateur Geórgios Papadopoulos, Nikos Michaloliakos, 61 ans, concentre l'attention en raison de son rôle prépondérant dans le parti qu'il a créé et dont il n'a jamais lâché les rênes. Il est...