Le maire de Lesbos et le haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) ont exhorté lundi les autorités grecques à «décongestionner immédiatement» le camp de Moria, où la situation est qualifiée de «tragique» au lendemain d'un incendie meurtrier suivi d'émeutes.
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Le camp de réfugiés de Moria sur l'île de Lesbos, le plus important d'Europe, avait retrouvé un semblant de calme lundi matin, après un incendie qui a coûté la vie à une femme et un enfant, a constaté un photographe de l'AFP.
Mais dans le camp surpeuplé, «la police est très présente», a rapporté à l'AFP Astrid Castelein, porte-parole du HCR à Lesbos, qui se trouvait à l'intérieur du site pour «aider les familles affectées par les incendies». «Beaucoup de policiers sont arrivés aujourd'hui, ils vérifient les papiers de chacun, ils regardent à l'intérieur des conteneurs... tout ça nous stresse encore plus», a déclaré Farid, un jeune Afghan joint par téléphone par l'AFP.
Des réfugiés «tristes et stressés»
«Beaucoup de réfugiés sont tristes et stressés, ils ont peur d'un nouvel accident», a-t...