Avec Gaël Monfils, c'est souvent la même histoire. Quand il est à son affaire, on dirait que le commun des joueurs n'a pas en magasin de quoi lui faire mal. Hors Big Four, il assure. D'ailleurs ses stats ne disent pas autre chose : son historique face aux joueurs classés entre la 6e place mondiale (son record) et la 15e (celle qu'il est capable de jouer tous les jours quand il n'est pas blessé) est très équilibré. Sa victoire de vendredi contre Stefanos Tsitsipas (12e), demi-finaliste de l'Open d'Australie contre Rafael Nadal, est la 40e face aux joueurs de cette catégorie. Contre 47 défaites. Pas loin du fifty-fifty.
Bien sûr, Gaël Monfils, trente-deux ans et demi, n'est « que » 33e cette semaine. Mais le titre de l'ATP 250 de Sofia pourrait bien s'offrir quand même à lui dimanche. Surtout s'il conserve la ligne de conduite de son quart de finale très propre contre...