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Grèce : les trois chiffres qui justifient l'accord sur la dette

Published in Les Echos on
Avec l'accord conclu avec les ministres des Finances de la zone euro, Athènes a gagné 10 ans sur le remboursement d'une partie de sa dette - SIPANY/SIPA


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Avec l'accord conclu avec les ministres des Finances de la zone euro, Athènes a gagné 10 ans sur le remboursement d'une partie de sa dette - SIPANY/SIPA

Même si la situation grecque s'est améliorée depuis 2010, le pays avait encore besoin d'oxygène.

La décision est tombée jeudi soir. Après des heures de négociations, les Européens réunis à Bruxelles ont trouvé  un accord sur un allégement de la dette grecque, qui prévoit notamment un allongement de la maturité des emprunts.

Grâce à cet accord salué par les marchés, Athènes, qui bénéficie du soutien du fonds européen de stabilité financière (FESF) depuis 2012, gagne 10 ans sur le remboursement d'une partie de sa dette. Une nécessité au vu de la situation financière du pays, qui même si elle s'est améliorée  depuis le pic de la crise, avait besoin d'oxygène. Chiffres à l'appui.

1. 178,6 % du PIB

Depuis 2010 et l'effondrement de son PIB consécutif aux différents plans d'austérité, la dette de la Grèce  n'a cessé de progresser en pourcentage de la riche nationale. Elle est passée de 146 % du PIB en 2010 à plus de 180 % en 2017. Fin 2017, elle était de 178,6 %, selon les chiffres d'Eurostat.

A titre de comparaison, la dette représente 97 % du PIB  en France, 98,3 % en Espagne. Seule l'Italie, qui connaît aussi des difficultés sur sa dette (131,8 ...

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