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Pour les réfugiés bloqués en Grèce, difficile de partir mais pas facile de rester

Published in L'Express on
Initiation au grec pour de jeunes réfugiés à Athènes. Partenariat Unicef/Elix/ECHO.
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Initiation au grec pour de jeunes réfugiés à Athènes. Partenariat Unicef/Elix/ECHO.

Depuis la fermeture de la route des Balkans, les dizaines de milliers de réfugiés bloqués en Grèce voient leurs possibilités de quitter le pays se restreindre. Reportage.

"Moi, je voudrais bien rester en Grèce, mais mes enfants veulent partir en Allemagne." La plupart des réfugiés partagent le sentiment de Taleya, Syrienne arrivée à Athènes il y a six mois après un rude périple via la Turquie et l'île de Kos. Avec plus de 20% de taux de chômage, la Grèce offre peu de perspectives aux réfugiés qui sont restés dans le pays après la fermeture de la route des Balkans, en mars 2016.  

INTERVIEW >> Accueil des réfugiés: "Il faut les intégrer au coeur de la ville" 

Mais leur quête d'un avenir moins sombre rencontre de nombreux obstacles. Le programme prévoyant la relocalisation dans un autre Etat européen a pris fin en septembre et un accord entre Bruxelles et Ankara prévoit de renvoyer les nouveaux arrivants en Turquie. Seule une partie d'entre eux pourra alors, depuis la Turquie, prétendre au droit d'asile en Europe.  

Dernier recours,...

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