François Hollande a apporté, jeudi 15 décembre, son soutien au gouvernement grec. La veille, le Mécanisme européen de stabilité (MES) avait annoncé la suspension des mesures d'allégement de la dette d'Athènes, pourtant validées lors d'une réunion des ministres des finances de la zone euro, le 5 décembre.
« Je suis pour que la Grèce soit traitée dignement », a affirmé le président français à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles. « Il ne peut pas être question de demander encore des efforts supplémentaires à la Grèce », a-t-il ajouté.
Des mesures adoptées « sans conditions »
Jeudi matin, le ministre des finances français, Michel Sapin, a lui aussi apporté son soutien au gouvernement grec, rappelant que les mesures d'allégement avaient été adoptées « sans aucune condition ». « Les expressions individuelles ne sont pas des expressions collectives de l'Eurogroupe », a affirmé M. Sapin lors d'une conférence de presse, dans une allusion implicite à l'Allemagne, pays qui a demandé la suspension de ces mesures.
Le contretemps n'est pas non plus du goût du commissaire européen à l'économie, Pierre Moscovici, qui...