Le bras de fer entre les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) est loin d'être terminé. De passage à Paris vendredi, Poul Thomsen, le directeur Europe au Fonds monétaire international (FMI) l'a répété à plusieurs reprises: «c'est très clair: la dette grecque n'est pas soutenable». Et aujourd'hui, «le FMI ne demande pas plus d'austérité à la Grèce».
Accusée d'être trop ferme vis-à-vis des réformes que les Grecs doivent mettre en œuvre, l'institution de Washington deviendrait-elle une colombe? Une fois encore, le message vise surtout à mettre les points sur les «i» avec les pays de la zone euro toujours incapables d'avancer sur l'allégement d'une dette qui pèse près de 180% du PIB. Or, c'est la condition fixée par l'institution internationale pour participer au troisième plan d'aide grec de 86 milliards d'euros, conclu en 2015. «La Grèce ne connaîtra pas de croissance sans restructuration de sa dette». Et en même temps, «un allégement de la dette ne produira pas de croissance sans réformes», martèle Poul Thomsen.
«Nous faisons également pression sur l'Allemagne et les autres pays»
Les Européens, qui veulent le FMI à bord pour des raisons...