Alors que la crise migratoire, malgré l'accord de l'Union européenne avec la Turquie, se poursuit et que de nouvelles - et lourdes - responsabilités vont être attribuées à la Grèce, le pays doit toujours mener des négociations serrées avec ses créanciers. Le ministre des Finances helléniques a indiqué ce mardi 22 mars devant le parlement grec qu'il espérait pouvoir conclure la première revue du programme d'ici au 13 avril. Selon lui, un accord global avec les créanciers, incluant la très contestée réforme des retraites, pourrait avoir lieu dans un mois.
Des signes de détente ?
Il semblerait, du reste, que la tendance chez les créanciers soit plutôt à la détente. Même le très orthodoxe ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a reconnu lundi 21 mars que les créanciers « prennent en compte » l'absence de majorité d'Alexis Tsipras pour une réforme révisée des retraites, tout en s'assurant que « ce qui a été décidé cet été soit réalisé. »
La raison de cette soudaine bienveillance est sans doute moins en soi l'inquiétude de l'Eurogroupe pour la majorité du premier ministre que la nécessité pour l'Allemagne principalement de ...