Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, est revenu globalement satisfait de Bruxelles après le sommet Union européenne-Turquie de lundi. « Les résultats du sommet sont un pas en avant (?) la Grèce n'a pas été isolée (?) nos besoins ont été reconnus (?) et ce sont même les pays qui souhaitaient notre isolement qui se sont retrouvés isolés », a-t-il déclaré mardi 8 mars au matin.
Aux yeux d'Alexis Tsipras, tout ce qui va dans le sens d'un règlement concerté de la crise migratoire, par le biais d'un transfert des responsabilités et de l'effort d'accueil vers la Turquie va dans le bon sens. Cela fasait d'ailleurs des mois qu'il militait pour l'établissement des « hots spots » (centres d'accueil et de tri des migrants), non pas sur le territoire grec mais directement en Turquie.
Or, les Européens se sont orientés lundi, sous l'impulsion conjointe d'Ankara et de Berlin, vers le retour en Turquie de réfugiés d'ores et déjà arrivés sur le sol grec. Un moindre mal pour le gouvernement Tsipras, qui craignait par-dessus tous les effets de la fermeture progressive de la route des Balkans, susceptible à court terme de transformer la...