A quelques kilomètres des côtes turques, l'île grecque de Lesbos est en première ligne des flux migratoires qui déferlent sur l'Union européenne. Une délégation de sénateurs français qui s'est récemment rendue sur place a pu constater l'arrivée quotidienne de «1.500 à 2.500 migrants par jour». Sur cette île, un premier «hotspot» fonctionnait tant bien que mal. Il va être rejoint par quatre nouveaux centres situés le territoire grec, à Chios, Leros, Samos et Kos. Dans cette dernière île, les habitants s'y opposent, et retardent son ouverture.
Le ministre grec de la défense Panos Kammenos a annoncé mardi 16 février lors d'une conférence de presse à Athnènes que les centres seront prêts à fonctionner «dans cinq jours»
Le ministre grec de la Défense Panos Kammenos, lors de sa conférence de presse à Athènes, le 16 février. Crédits photo : Petros Giannakouris/AP
Des «centres de tri» de migrants
Ces «hotspots» sont des centres d'enregistrement et de sélecton des migrants, pouvant accueillir et soigner 1000 personnes pendant trois jours. Ils ont aussi pour mission l'identification des réfugiés, entre ceux qui fuient des zones de guerre et peuvent...