A l'occasion de sa rencontre, vendredi, avec Aléxis Tsípras, François Hollande mettra l'accent sur « les ressources de la Grèce pour sortir de la crise et prendre le chemin du redressement ». - Photo REA
Le chef de l'Etat veut adresser un message de confiance et d'optimisme. Il vient accompagné d'une poignée de chefs d'entreprises.
Après des mois de confrontation et de tension, l'heure est au retour de la confiance. C'est une visite «?d'amitié et d'optimisme?» que François Hollande rend jeudi et vendredi à la Grèce à l'invitation du président, Prokópis Pavlópoulos, et du Premier ministre, Aléxis Tsípras redevenu fréquentable après son ralliement, à la mi-juillet, à un troisième plan d'aide et de réformes. Ce faisant, le gouvernement grec a fait, aux yeux de ses créanciers, le choix de la responsabilité, échappant de justesse à son expulsion de la zone euro.
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Le rôle de la France jugé décisif
out au long des négociations, la France a gardé un ton ferme et exigeant vis-à-vis d'Athènes, mais en coulisses, surtout à la fin, Paris a joué les facilitateurs , entre une gauche radicale grecque idéologue et inexpérimentée et une droite européenne libérale et peu encline à la solidarité. On n'hésite pas à dire dans l'entourage du président que, sans son intervention, la Grèce ne serait probablement plus aujourd'hui membre de la zone euro. Les dirigeants...