Des Grecs découvrent les titres de la presse traitant des élections. Image: Keystone
Le premier ministre grec sortant Alexis Tsipras a gagné un nouveau pari dimanche en menant son parti Syriza au pouvoir pour la seconde fois cette année. Mais Maximos Aligisakis, chargé de cours au Global Studies Institute de l'Université de Genève, y voit surtout le signe d'une énorme lassitude. A l'entendre, Tspiras a été choisi... faute de mieux.
Etes-vous surpris par le très bon score d'Alexis Tsipras?
Oui, 35% c'est une surprise. On s'attendait à un résultat serré entre son parti Syriza et la Nouvelle Démocratie (ndlr: droite). Les sondages se sont vraiment trompés. C'est une victoire personnelle pour Alexis Tsipras, il a gagné son pari. Mais en même temps, le taux de participation de 55% est extrêmement faible pour la Grèce. Il est de 5 ou 6 points inférieur à celui du scrutin de janvier, où il n'était déjà pas fameux.
Cette abstention, est-ce le signe du...