Evangelos Meimarakis, le leader du principal parti d'opposition, Nouvelle démocratie. - Aristidis Vafeiadakis/ZUMA/REA
Aléxis Tsípras et son principal opposant, Evangelos Meïmarakis, ont tenté lundi de convaincre les très nombreux indécis.
L'unique - et interminable - débat télévisé de lundi soir entre Aléxis Tsípras et son principal adversaire, le conservateur Evangelos Meïmarakis, va-t-il contribuer à réduire la cohorte des indécis qui disent ne pas savoir pour qui voter dimanche, à l'occasion des élections anticipées provoquées par le Premier ministre sortant ? Non, selon Stavros Theodorakis, le leader du petit parti centriste To Potami, un allié potentiel aussi bien de la gauche radicale Syriza que du parti de droite Nouvelle Démocratie : « Cela a été un duel d'insignifiance politique », a-t-il commenté mardi. Le journal « TheTOC » n'était pas emballé non plus, soulignant qu'« aucun des deux candidats n'a apporté de réponses précises sur des questions aussi importantes que l'immigration, les taxes immobilières ou les réformes ».
Le tête-à-tête - en réalité un côte à côte - plutôt musclé entre les deux hommes a cependant permis de clarifier certains points concernant l'après-élection. L'hypothèse d'une « grande coalition » plébiscitée par les sondages, semble définitivement...