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Comme Varoufakis, Stiglitz voit une France intimidée par l'Allemagne

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"Il y a une forme d'intimidation" de l'Allemagne, a jugé l'économiste Joseph Stiglitz, en campagne de promotion pour son dernier livre, "La grande fracture".
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"Il y a une forme d'intimidation" de l'Allemagne, a jugé l'économiste Joseph Stiglitz, en campagne de promotion pour son dernier livre, "La grande fracture". (Crédits : Reuters)

Après avoir pris la défense du gouvernement grec face aux dirigeants allemands pendant plusieurs mois, le co-prix Nobel 2001 monte à nouveau au créneau. "Il y a une forme d'intimidation" de l'Allemagne, a jugé l'économiste Joseph Stiglitz, en campagne de promotion pour son dernier livre, "La grande fracture".

Depuis quelques mois, Joseph Stiglitz multiplie les critiques contre une Allemagne qui "n'a ni bon sens économique ni compassion", selon lui.

Il est ainsi allé dans le sens de Yanis Varoufakis, l'ancien ministre des Finances grec, qui mène un bras de fer avec l'Allemagne. "Je le crois", a lancé le prix Nobel, lors d'un entretien à l'AFP. "Le gouvernement de centre-gauche en France n'a pas été capable de tenir tête à l'Allemagne" sur les orientations budgétaires ou face à la crise grecque, a ainsi estimé l'ancien chef économiste de la Banque mondiale.

"Le gouvernement français n'avait pas l'autorité nécessaire"

Varoufakis soulignait notamment sur la faiblesse de la France à la table des négociations de l'Eurogroupe: "À l'intérieur des sommets européens, à l'intérieur de l'Eurogroupe, j...

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