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Alexis Tsipras démissionne pour renforcer sa légitimité

Published in Tribune de Genève on
Image: Louisa Gouliamaki/AFP
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Image: Louisa Gouliamaki/AFP

La crise couvait depuis des semaines, depuis la transformation du Non au référendum en un Oui à l'austérité imposée par l'accord avec les créanciers de la Grèce. La majorité gouvernementale s'effilochait de vote en vote et ne devait sa survie qu'aux voix venues de l'opposition de droite et du centre. De plus en plus de députés du Syriza, en particulier ceux de l'aile gauche, votaient contre ou s'abstenaient, reprochant au premier ministre d'avoir capitulé en signant ce troisième plan de rigueur sans aucune contrepartie. Pour eux, cet accord était à l'opposé du programme de gauche sur lequel avait été élu ce nouveau gouvernement en janvier. Et la soi-disant contrepartie du rééchelonnement possible de la dette était reportée aux calendes grecques, alors que toutes les mesures antisociales et les privatisations bradant le pays, elles, devaient être immédiatement appliquées.

Au...

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