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Yanis Varoufakis parle d'un Eurogroupe habité par «l'humiliation»

Published in Le Figaro on
Yanis Varoufakis tombe dans les bras de son successeur, Euclide Tsakalotos.
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Yanis Varoufakis tombe dans les bras de son successeur, Euclide Tsakalotos. Crédits photo : Geert Vanden Wijngaert/AP

Le trublion a les dents acérées. Pendant quelques jours à la suite de sa démission du gouvernement Tsipras, Yanis Varoufakis s'était muré dans le silence, réservant ses apparitions à quelques tribunes acerbes dans des journaux européens et américains. Dans un long récit publié dans le numéro d'août du Monde Diplomatique, l'ancien ministre grec des Finances revient, pour la première fois dans la presse française, sur six mois de négociations où l'objectif de départ était de «démontrer que (la Grèce) pouvait opérer les réformes profondes dont le pays avait besoin avec l'assentiment populaire», venu des élections législatives remportées par Syriza en janvier.

? Le passé, «l'obstination des créanciers» et l'espoir de janvier

«Si la population avait été convaincue que la Grèce se redressait, nous n'aurions pas été élus». Lorsqu'il évoque la victoire de Syriza aux élections législatives de janvier, ayant porté Alexis Tsipras au poste de premier ministre et nouveau négociateur en chef avec Bruxelles, Yanis Varoufakis a une volonté claire. Prouver que l'objectif était de tourner la page d'une stratégie du «comme si», un cocktail d'austérité «qui avait déjà fait mordre...

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