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Crise grecque : l'accord reste soumis au feu vert de certains parlements de la zone euro

Published in Le Monde on

Le compromis conclu, lundi 13 juillet, entre Athènes et ses créanciers n'était qu'une première étape. Validé le 15 juillet par le Parlement grec (229 voix pour, 64 contre, 6 absentions), il doit encore être adopté par les dix-neuf pays membres de la zone euro. Dans nombre de cas, un simple décret ou assentiment du gouvernement est nécessaire : Lituanie, Belgique, Luxembourg, Chypre, Italie, Pays-Bas, Slovénie, Malte et Portugal.

Mais dans d'autres Etats (Autriche, Allemagne, Estonie, Lettonie, Finlande, Slovaquie), c'est au Parlement qu'il revient de se prononcer. Les Pays-Bas, plutôt hostiles à la Grèce, ou encore la Slovénie pourraient eux aussi décider d'opter pour cette voie.

La part des pays de la zone euro dans la contribution au MES en 2015 En bleu, les pays qui ont prévu un vote ; en gris les autres. Source : Mécanisme européen de stabilité

C'est déjà ce qu'il s'est passé en France, avec le vote, le 15 juillet, des députés (412 voix pour, 69 contre) et sénateurs (260 voix pour, 23 contre). Ce vote, toutefois, n'engageait en rien le gouvernement. Il n'en est pas de même en Allemagne ou en Finlande, pays les plus hostiles au maintien de la Grèce dans la...

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