Michel Sapin, Manuel Valls et Ségolène Royal, le 15 juillet à l'Assemblée nationale. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON/Le Figaro
Pour François Hollande, le vote du Parlement français avait un caractère moins impératif, donc moins dramatique, que celui du Parlement grec pour Alexis Tsipras. Le premier ministre grec ne jouait rien de moins que l'acceptation du plan adopté à Bruxelles, donc la survie de son pays ; et la sienne. Le chef de l'État français ne jouait rien d'autre que la transformation sur le plan politique d'une séquence européenne au cours de laquelle il joua un rôle décisif.
Sans surprise donc, le oui fut écrasant. Mais il n'a exprimé ni enthousiasme pour l'accord ni soutien au chef de l'État. Deux jours seulement après sa conclusion au terme d'un marathon nocturne à ...