En dépit de l'immense déception au sein de Syriza, les réformes exigées par les Européens devraient passer sans difficulté mercredi au Parlement.
« Après le marathon de Bruxelles, le sprint à Athènes. » Le journal grec « Kathimerini » résume bien l'agenda fou du Premier ministre, Aléxis Tsípras. Après cinq mois d'interminables négociations avec ses partenaires européens, l'accord finalement conclu lundi matin ne lui accorde pas plus de trois jours pour arracher à son Parlement le vote de mesures d'urgence, première étape d'un long chemin pour obtenir une nouvelle aide financière. Un peu sonné d'avoir dû lâcher autant à l'issue de dix-sept heures d'épuisantes négociations, il s'est montré soulagé d'avoir « évité les plans les plus extrêmes des forces les plus conservatrices de l'Union européenne », autrement dit une sortie de l'euro. « Nous avons mené un combat très dur au cours des six derniers mois, avait-il ajouté lundi à Bruxelles, nous nous sommes battus jusqu'au bout pour un accord qui permettra au pays de rester debout et au peuple grec de continuer à se battre. »
Vers un remaniement ministériel
L'accord qui égrène une interminable liste de...