Les chefs d'Etat de la zone euro sont parvenus à un accord sous condition au sujet d'un troisième plan d'aide international à la Grèce. Mais les prochaines semaines s'annoncent minées et le pays est loin d'être tiré d'affaire.
Ceux qui imaginaient se réveiller ce lundi dans une Europe "privée", ou "débarrassée", de la Grèce en sont pour leurs frais. Au moins jusqu'à nouvel ordre. L'accord conclu ce lundi, entre Alexis Tsipras et les créanciers de son pays, ouvre la porte, sous conditions, à un troisième plan d'aide européen, plus que jamais vital pour la Grèce et pour son maintien dans la zone euro. Pourtant, l'histoire n'est pas tout à fait achevée, loin s'en faut.
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Un accord loin d'avoir tout réglé
Pour Nicolas Bouzou, l'accord dont ont accouché les négociateurs au terme de près de 17 heures d'intenses tractations était "le seul accord possible à court terme, et dans le contexte politique européen actuel". Contacté par l'Express, l'essayiste libéral...