La France et l'Allemagne estiment que la balle est dans le camp grec pour renouer le fil des négociations. Faute de nouvelles propositions «?précises et sérieuses?» ce mardi lors du sommet de la zone euro, un Grexit est en vue.
Après l'euphorie des grands soirs, le retour à la réalité. Si la victoire du «?non?» au référendum organisé dimanche a permis aux Grecs de se défouler et au Premier ministre Alexis Tsipras de renforcer sa légitimité, elle ne règle aucun des problèmes auxquels le pays est confronté. Bien au contraire, le résultat du référendum, loin d'amadouer ses principaux créanciers, semble les avoir conforté dans leur attitude, de fermeté pour les uns, d'attentisme pour les autres.
Athènes veut continuer à croire à une solution rapide
A Athènes, le gouvernement veut continuer à croire à une solution rapide à la crise financière. Il s'est mis lundi en ordre de marche. Les dirigeants des principaux partis du gouvernement et de l'opposition ont élaboré un texte commun de soutien aux négociations entre le gouvernement Tsipras et les créanciers du pays en vue d'un accord. De quoi montrer l'unité du pays et de donner un poids politique...