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La Grèce joue son avenir monétaire à pile ou face

Published in Tribune de Genève on

Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures en Grèce dimanche (6 heures en Suisse), pour un référendum portant sur l'acceptation ou non par les électeurs de la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers du pays (BCE, UE, FMI). Le scrutin s'annonce très indécis.

«Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin?», telle est la question à laquelle devront répondre près de 10 millions de Grecs. Le gouvernement du premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras a prôné le non.

Les quatre derniers sondages publiés ne promettent un triomphe à personne: trois donnent l'avantage au oui, un au non, mais avec des avances respectives de 1,4 point au plus.

Cinq mois de négociations

Le référendum arrive après cinq mois de...

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