La campagne pour le vote de dimanche, aussi brève qu'exaltée chez les partisans du «oui» et du non au coude à coude dans les sondages, a laissé place à l'attente samedi, quelques heures après les mobilisations massives de chaque camp dans le centre d'Athènes.
L'économie est au ralenti depuis la fermeture des banques lundi et l'imposition d'un strict contrôle des capitaux, prévu jusqu'au surlendemain du référendum. Le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras tente de couvrir les voix qui s'inquiètent du risque de prolongement de ces dispositions inédites, ou d'une escalade des restrictions.
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis s'est fendu dans la nuit de vendredi à samedi d'un tweet, appuyé par un communiqué du ministère, dénonçant la «rumeur malveillante» d'un article du Financial Times: selon le quotidien britannique, les épargnants grecs riches de...