Le bras de fer sans fin qui oppose le gouvernement grec à ses créanciers est-il uniquement motivé par des considérations économiques ou dissimule-t-il avant tout un affrontement idéologique ? Ces dernières semaines, plusieurs dirigeants européens n'ont pas eu de mots assez durs pour diaboliser Syriza et son chef de file Alexis Tsipras, présentés comme les tenants d'une extrême gauche radicale et populiste.
" En vérité, il ne s'agit pas à proprement parler d'un parti d'extrême gauche", tempère le politologue Pascal Delwit (ULB). " Syriza est un parti social-démocrate de gauche, il n'est pas à prétention révolutionnaire. Son électorat est d'ailleurs classiquement celui du Pasok - le parti socialiste grec, NdlR - mais qui ne l'a pas suivi dans les politiques d'austérité."
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