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Les Grecs jouent l'Europe à quitte ou double

Published in Le Figaro on
Les partisans du oui (à gauche) et ceux du non affichaient leurs couleurs, vendredi, à Athènes.
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Les partisans du oui (à gauche) et ceux du non affichaient leurs couleurs, vendredi, à Athènes.

Ochi ou nai. Non ou oui. D'un mot, d'un seul petit mot, dimanche, les près de 10 millions d'électeurs grecs peuvent faire basculer le destin de leur patrie. Et dans la foulée celui des dix-neuf pays de la zone euro. Voire celui des vingt-huit États de l'Union européenne.

À quarante-huit heures du référendum convoqué à la hâte par le premier ministre, Alexis Tsipras, la tension était palpable à Athènes entre partisans et adversaires du non, comme entre le gouvernement grec et ses créanciers européens. Ce scrutin est à nul autre pareil. Non seulement il a été annoncé neuf jours seulement avant la date du vote, mais l'incertitude et la confusion ont régné une partie de la semaine, tant sur la consigne de vote d'Alexis Tsipras lorsque a ressurgi l'éventualité d'un improbable accord que sur le maintien même de la consultation.

Les électeurs grecs se prononcent pour ou contre l'offre des créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) formulée lors de l'Eurogroupe du 25 juin, qui propose des mesures d'économies en échange d'argent frais. La question est technique mais la consultation s'est muée en plébiscite pour ou contre le...

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