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Grèce: la fraude à la TVA va-t-elle s'accroître ?

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Le quartier touristique de Monastiraki, en Grèce.
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Le quartier touristique de Monastiraki, en Grèce. (Crédits : Jean-Yves Paillé)

Dans les quartiers touristiques d'Athènes, mercredi 1er juillet, on respire comme un parfum d'accalmie. Kiosquiers, magasins de souvenirs, bars ou restaurants, la plupart assurent que les affaires vont bien, en dépit de la fermeture des banques décidée dimanche. Et, chez les touristes, aucun vent de panique. "Nous avons plutôt peur pour l'économie grecque", ironise Naicha, jeune touriste américaine, originaire de Denver, faisant la queue pour visiter l'Acropole. Pour rappel, aucune restriction bancaire n'a été imposée aux vacanciers venant de l'étranger afin de ne pas plomber le tourisme, principal moteur de l'économie grecque, alors que les Grecs ne peuvent retirer plus de 60 euros par jour jusqu'au 6 juillet.

"On a beaucoup donné"

Chez les commerçants, les inquiétudes portent plutôt sur l'après-référendum. Pour Kappis, 35 ans, niché dans son petit kiosque situé au pied de l'Acropole, "une sortie de la zone euro serait une catastrophe". Inquiets, certains commerçants, qui utilisaient la carte bancaire pour réaliser les transactions avant les restrictions imposées au banques, ne la prennent plus depuis dimanche. Pour Thymios, un...

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