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Grèce: pourquoi Tsipras est en train de perdre la partie face à la zone euro

Published in L'Express on
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Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, le 10 juin 2015 à Bruxelles. Photo d'illustration

Ce mercredi on a d'abord cru la Grèce et ses créanciers européens à l'aube d'un accord de dernière minute sur la dette. Mais le Premier ministre Alexis Tsipras a brusquement changé de ton et décidé de maintenir le référendum de dimanche.

Alexis Tsipras a-t-il fini par se laisser prendre à son propre jeu? En interrompant unilatéralement les discussions sur la dette à Bruxelles vendredi, et en annonçant à la surprise générale la tenue d'un référendum pour le 5 juillet, le gouvernement grec est arrivé au bout de sa logique. Au bout de la "stratégie du fou" à l'oeuvre à Athènes, comme durant la guerre froide lorsqu'elle régissait la dissuasion nucléaire. Organiser un référendum sur la dette, c'était presser le bouton rouge de la valise nucléaire... En oubliant que la portée du missile grec avait de plus en plus de mal à dépasser les frontières hellènes. Ce mardi, Yanis Varoufakis en évoquant la possibilité de suspendre le référendum, puis Alexis Tsipras en faisant parvenir à Bruxelles un nouveau projet dans le cadre duquel il se disait prêt à abandonner la quasi-totalité...

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