L'annonce du maintien du référendum a déçu les Grecs qui veulent un accord. Les partisans du «?oui?» s'organisent.
Les concessions surprises d'Aléxis Tsípras avaient suscité beaucoup d'espoir. Toute la première partie de la journée de mercredi, à Athènes, un dénouement positif de la crise et l'annulation du référendum étaient même espérés. Puis, dans l'après-midi, la douche froide?: rien ne change.«?Nous ne comprenons pas les véritables enjeux. La question n'est pas claire?: faut-il voter contre l'austérité ou pour rester dans l'euro?? Personne ne veut l'austérité et personne ne veut quitter l'euro?», lâche Sofia, jeune standardiste d'une start-up de la capitale.
Comme elle, Jorgos, soixante-cinq ans, une jambe qui fait des siennes depuis bien longtemps, ancien salarié d'une entreprise de transport, fait partie des nombreux Grecs qui avaient cru à la promesse électorale d'Aléxis Tsípras de préserver la monnaie unique tout en faisant cesser l'austérité. A l'instar de 600 autres retraités, Jorgos fait la queue patiemment à la succursale de Piraeus Bank de Panepistimio, Objectif?: retirer au guichet les 120 euros hebdomadaires de sa...