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Crise de la dette grecque: le jeu malsain d'Athènes et de ses créanciers

Published in L'Express on
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Des Grecs soutenant le gouvernement Tsipras brandissent un drapeau exprimant leur volonté de dire "non" ("ochi") au référendum sur les propositions des créanciers, lors d'une manifestation le 29 juin 2015 à Athènes

L'Europe, Athènes, et son gouvernement, sont suspendus au résultat du référendum qui se tiendra ce dimanche en Grèce. A moins qu'un accord n'intervienne cette semaine et ne change radicalement la donne.

Après des mois de tergiversations autour de la dette hellène et après seulement 48 heures d'une semaine grecque qui s'annonce folle, plus personne ne sait ce qu'il adviendra de l'Europe, d'Athènes ou de son gouvernement. Tous sont suspendus au résultat du référendum qui se tiendra ce dimanche en Grèce. Et ce même si les tractations, improvisées ce mardi entre Bruxelles et Athènes, devaient finalement déboucher sur un accord surprise. En cas de victoire du "non", ce sera le grexit jurent les créanciers. En cas de victoire du "oui", ce sera la fin de l'épopée Syriza et la probable démission d'Alexis Tsipras.  

La séquence viendra conclure des mois de mise en pratique de la théorie des jeux, chère à Yanis Varoufakis. Des mois passés à jouer un jeu malsain: celui de la poule mouillée. Le principe de ce jeu est connu de tous, c'est celui auquel s'adonnait James Dean...

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