L'expiration du programme d'aide européen à la Grèce le 30 juin et l'organisation d'un référendum dans ce pays le 5 juillet ont un point commun : celui d'ouvrir la perspective d'une fin de « l'Europe-FMI » instituée sous la pression de la crise et dont il est nécessaire de sortir par le haut, à un triple titre.
Adopter des mesures nationales et européennes permettra à la Grèce de revenir sur les marchés financiers.
Sortir de l'« Europe-FMI », c'est tout d'abord revenir se financer sur les marchés à des taux acceptables, comme ont déjà pu le faire l'Irlande et le Portugal, et comme aspirent à le faire la Grèce et Chypre.
L'Europe n'avait pas vocation à agir comme et avec le Fonds monétaire international en finançant des plans de sauvetage destinés à quatre « pays sous programme », après avoir modifié ses traités. Elle l'a fait de manière temporaire, en leur demandant en contrepartie de procéder à des ajustements douloureux ayant pour but de rétablir leur solvabilité financière et de renforcer leur compétitivité économique, leur cohésion sociale et l'efficacité de leur Etat.
Quel que soit le verdict du référendum, les Grecs ne peuvent...