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Grèce : comment Tsipras s'est enfermé dans un cul-de-sac

Published in L'Obs on
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras lors d'une allocution télévisée, dans la nuit du 26 au 27 juin 2015 (Thanassis Stavrakis/AP/SIPA).
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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras lors d'une allocution télévisée, dans la nuit du 26 au 27 juin 2015 (Thanassis Stavrakis/AP/SIPA).

Nouvel acte de la tragi-comédie de la crise grecque : Alexis Tsipras, le Premier ministre issu de la "gauche radicale", est pris à son propre piège. 

Dans la nuit de vendredi 26 à samedi 27 juin, le chef du gouvernement grec avait dégainé une arme politique atomique: le référendum. Face à "l'ultimatum" des créanciers européens, à de nouvelles propositions d'aide financières et de réformes dont il juge qu'elles sont "humiliantes pour le peuple grec", il avait annoncé un vote le dimanche 5 juillet. Et appelé à voter contre.

Mais cela supposait d'obtenir de ses créanciers européens une extension dans le temps du plan d'aide financière qui se termine le mardi 30 juin. Faute de quoi, la Grèce, dont les caisses sont vides, ne pourra pas rembourser 1,6 milliard d'euros qu'il doit au FMI à cette date.

Les ministres des Finances de la zone euro l'ont très sèchement renvoyé dans ses cordes. Pas d'extension !

Le plan d'aide financière à la Grèce se termine le 30 juin", a déclaré le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, estimant qu'Athènes avait rompu les négociations.

Argument des ministres de l'Eurogroupe: ils ne voient pas pourquoi ils aideraient un...

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