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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras refuse «ultimatums et chantages»

Published in Le Soir on
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras refuse «ultimatums et chantages».

Les principes européens « n'ont pas été fondés sur le chantage et les ultimatums. En particulier en ces heures cruciales, personne n'a le droit de mettre en danger ces principes », a affirmé le Premier ministre grec. Alexis Tsipras est sous pression maximale pour accepter un accord avec ses créanciers, UE et FMI, pour éviter un défaut de paiement qui se rapproche inexorablement.

La chancelière allemande Angela Merkel a recommandé vendredi à la Grèce d'accepter « l'offre exceptionnellement généreuse » des créanciers avec lesquels Athènes négocie d'arrache-pied pour obtenir un nouveau renflouement, et qui propose de prolonger le plan d'aide en cours.

La BCE, le FMI et la Commission européenne proposent des versements pouvant aller jusqu'à 15,5 milliards d'ici fin novembre, en échange d'engagements de réformes et de coupes budgétaires. Quelque 12 milliards d'euros viendraient des Européens. Le FMI pourrait apporter 3,5 milliards d'euros, sous certaines conditions.

La Grèce doit 1,5 milliard d'euros au FMI le 30 juin, dont elle risque de ne pas pouvoir s'acquitter si ses partenaires ne lui fournissent pas de fonds d'ici-là.

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