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Grèce : l'Europe sur le fil du rasoir

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras a transmis dimanche de nouvelles propositions à Angela Merkel.
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Alexis Tsipras a transmis dimanche de nouvelles propositions à Angela Merkel. Crédits photo : Von Jutrczenka Bernd/DPA/ABACA

La faillite de l'État grec, ou le changement de politique. Après avoir vidé les caisses, le premier ministre Alexis Tsipras se retrouve ce soir du lundi 23 juin face à ses pairs des dix-huit autres pays de l'euro, cette fois bien décidés à forcer le choix. Pour le meilleur ou pour le pire.

Le sommet extraordinaire de la zone euro, convoqué à Bruxelles à 19 heures, n'est pas la «dernière chance» de ramener le chef de Syriza dans le rang. Jeudi et vendredi un sommet européen, régulier celui-là, peut encore sauver les meubles. Mais, faute de temps, il n'est déjà plus question que d'expédients, même dans le meilleur des scénarios.

Athènes est à huit jours de perdre ce qui lui reste de lignes de crédit. Sauf percée, l'État grec se retrouvera en faillite le 1er juillet, avec un Trésor incapable de payer les créanciers étrangers, les fonctionnaires et les retraités. Christine Lagarde, directrice générale du FMI, et Donald Tusk, président du Conseil européen, ont programmé le couperet: si le 30 juin passe sans accord, la Grèce sera «en défaut de paiement», une plongée dans l'inconnu qui déstabiliserait l'euro.

Méfiance des dirigeants européens

Dimanche,...

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