«Même si le compromis est difficile, on va relever ce défi car notre seul critère est la sortie de la crise». Voilà une déclaration d'Alexis Tsipras qui pourrait être de nature à détendre les relations entre la Grèce et ses créanciers. Mais pas une partie de la population grecque, réticente à voir leur premier ministre ne pas lâcher prise face aux dirigeants européens. «Nous aurons un accord», affirme même le ministre adjoint des Finances grec Dimitris Mardas, soulignant que «le fait que la délégation grecque va à Bruxelles est un signe de bon augure». Même son de cloche à Berlin où le ministère allemand des Finances a indiqué samedi qu'il «concentrait ses efforts sur un règlement» de la crise grecque, démentant ainsi les informations de la presse allemande selon lesquelles il préparerait un plan au cas où la Grèce ferait défaut.
Interrogé à ce sujet, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a répondu ce samedi qu'il ne croyait pas l'Europe capable de prendre une telle décision. «Je ne pense pas qu'il y ait un seul responsable européen sensé qui souhaite prendre ce risque, a-t-il affirmé à la BBC. Interrogé pour savoir s'il estimait que l'Union européenne et le...